1 juillet 2008
L'EURO-TOTAUX
Toute l'Espagne fête la victoire de sa nation de football épicé à l'Euro 2008...Quelque chose me dérange dans cette accroche.
On la refait: Toute l'Espagne sauf quelques unes de ses régions, fête la victoire de la Roja à l'Euro 2008!
Ah merci je me sens mieux !
Que retenir de cet Euro austro-helvétique: Estelle Domenech, Franck Le Beauf', Zidane président, les anciennes paroles nazies de l'hymne Allemand diffusées par erreur, les 500 000 litres de bières engloutis par des assoiffés russes et hollandais en une soirée...
Deux choses ont attiré mon attention (3 si on y ajoute la paraplégie des joueurs français).
Tout d'abord, il est aisé de résumer une compétition de football aux pizzas, TV, bière, mauvaise fois et autres ignominies envers les hommes en short. S'il y a un bien un événement durant lequel notre beaufitude ne peut s'empêcher de prendre le dessus sur le spectacle, c'est bien au moment d'une compétition de football qu'elle soit mondiale ou européenne.
En effet, il ne faut pas être férue de sport pour se mettre à exploser de joie lorsque son pays remporte une grande compétition. Comme une sorte d'herpès, la ferveur nationale se transmet de supporters à simples curieux pour en faire ainsi de bons beaufs bière à la main, drapeaux sur les épaules et dignité au placard. Et ainsi les Blacks, les Blancs et les Beurres sont unis (pour une durée déterminée de 4 ans).
Ensuite, l'impact publicitaire dans une micro-économie qui est celle de ce genre d'événement sportif. 700 000 000 d'euros de profits ont été enregistrés par l'UEFA grâce à l'organisation de cet Euro, soit 30% de plus que l'édition précédente. Et pourtant ce ne sont pas Trique et Flux (à quelque chose près ce sont les deux mascottes de l'Euro) qu'ont permis un tel rendement.
Platoche s'en met donc plein les poches, et ce n'est pas Hanz, modeste vendeur de Kebab suisse (Mouton chocolat, un délice parait-il) qui viendra se plaindre de l'industrie sportive, ingénieuse invention du XXIe siecle.
Cela ne répondant pas à la question existentielle du XXIIe siècle à savoir « Où est passé Trix et Flix ? », j'inventerai bien un merchandising SNCF-RATP.
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