14 juillet 2008
PPDA S'EN VA, VIVE PPDA
PPDA croyait choisir la date de son départ, finalement les instances supérieures auront décidées à sa place, comme quoi les implans n'empêchent pas forcement la chute.
Il est triste de voir à quel point le capitaine n'est jamais à l'abris du naufrage. Les français regrettent déjà. Faut dire qu'ils l'aimaient leur austère dégarni : il était un peu de la famille, l'oncle intello qu'on aurait pu écouter solliloquer au repas du dimanche tout en se cuitant au picrate. La culture du gonze avait de quoi épater le français moyen. Figurer vous que non seulement il avait un JT le type, mais en plus une émission littéraire avec un titre de bouquin dedans.
Certes, personne ne la regardait, mais ça contribue au prestige.
Patrick n'était pas non plus de ceux qui pointe avec trop d'insistance les problèmes, qui fait des vagues. Pas langue de pute pour un sou. Le gars sympa qui aime autant Chirac que Sharon Stone.
Adepte d'un consensualisme absolu, porte drapeau de la sagesse pompeuse, certains journaux chuchotent que l'homme aurait été viré par Sarko parce qu'il l'aurait traité de « petit garçon ». Ironie du sort : L'un des hommes qui a porté le politiquement correct à son paroxysme se voit sanctionné par un « débordement » qui n'en aurait jamais constitué un s'il avait un jour était un peu plus désinvolte et impertinent.
L'avenir maintenant? Une mort annoncé en direct sur LCI à la mode Yves Saint Laurent, réfutée quelques heures plus tard par l'intéressé, et finalement l'enterrement deux semaines plus tard. S'ensuivront une déification, un torrent de louange, Giesbert et Pernaut vantant son professionalisme, une émission spécial chez Drucker, un reportage de 4h démontrant à quel point il était rebelle, et enfin un hommage présidentiel! Heureusement qu'il n'était pas otage avec ça...
En bonus
-Une curiosité venue de l'Est:
-Une chanson venue de Groland :
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